Décision immédiate
Le juge des enfants peut immédiatement décider :
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de relaxer le mineur,
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ou de le déclarer coupable mais de le dispenser de toute autre mesure s'il apparaît que son reclassement est acquis, que le dommage cause est réparé et que le trouble résultant de l'infraction a cessé,
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ou de <a href="https://www.lacouture62.fr/administration-en-ligne/?xml=R16027">l'admonester</a>,
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ou de le remettre à ses parents, à son tuteur, à la personne qui en avait la garde ou à une personne digne de confiance,
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ou de prononcer à titre principal, sa mise sous protection judiciaire pour une durée qui ne pourra pas excéder 5 ans,
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ou de le placer dans un établissement (médical ou médico-pédagogique, par exemple)
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ou encore de lui prescrire une mesure d'activité de jour.
Mais il renvoie souvent sa décision à une seconde audience.
Décision différée
Sa décision est ainsi différée notamment lorsqu'il estime :
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que le mineur doit être placé sous protection judiciaire ou placé dans un centre éducatif,
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ou que des investigations complémentaires sont nécessaires sur les faits ou sur la personnalité du mineur.
L'audience de renvoi a lieu dans les semaines ou mois qui suivent.
Dans l'attente, le juge peut prendre des mesures à titre provisoire à l'égard du mineur, par exemple :
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un placement dans un établissement éducatif,
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une mesure de <a href="https://www.lacouture62.fr/administration-en-ligne/?xml=R1055">liberté surveillée</a>,
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une mesure de réparation à l'égard de la victime (avec l'accord de celle-ci).
À la fin de la seconde audience, le jugement est normalement rendu. Il ne peut contenir que des mesures éducatives (pas de peine possible).